Ancienne fonderie puis entrepôt d’électroménager, le Confort Moderne devient en 1985 une friche culturelle portée par l’association L’Oreille est Hardie. À une programmation de concerts en marge des circuits commerciaux s’ajoutent rapidement des expositions qui font date. Au fil des années, la friche se développe et accueille de nouvelles structures – La Fanzinothèque, un disquaire - résolument tournées vers les contre-cultures. L’utopie et l’exigence des débuts demeurent toujours aussi vivantes.
Les missions fondatrices intègrent aujourd’hui des enjeux contemporains : exigence artistique, exploration des marges, accompagnement des artistes dans une démarche engagée et politique, tant dans les esthétiques présentées que dans les sujets défendus, ainsi qu’une forte implication auprès des publics et des pratiques en amateur. Le Confort Moderne se veut un lieu ouvert, ressource et refuge, pour les idées, les publics et les artistes.
La programmation arts visuels accompagne des artistes français·es et internationaux·ales, établi·es comme émergent·es à travers des expositions, des résidences, des festivals ou encore des programmes de mentorat. Les projets explorent les cultures à la marge ou minorées, proposent de nouveaux récits et contre-récits, s’appuient sur les liens naturels entre musique et arts visuels, et initient des dialogues avec d’autres formes artistiques. Deux à trois grandes expositions annuelles rythment l’année complétées par des propositions plus courtes ou spontanées conçues pensées avec des artistes émergent·es, en devenir, ou des commissaires en résidence.
Reconnaissance de son engagement artistique et de son implication dans des missions d’intérêt général, le Confort Moderne porte aujourd’hui deux labels : le label SMAC, scène de musiques actuelles et le label CACIN, centre d’art contemporain d’intérêt national.
Direction : Madeleine Mathé